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Par Chemin du Rêve le 28 Février 2019 à 15:07
« Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? »♥️
Eh bien, vois-tu, j’apprends. J’apprends le petit, le minuscule, l’infini.
J’apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J’apprends à être transparente, à regarder au lieu d’être regardée.
J’apprends le goût de l’instant quand mes mains tremblent, la précipitationdu cœur qui bat trop vite.
J’apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites plus étroitesqu’avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.>
« Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? »
J’apprends avec les arbres, et avec les oiseaux, j’apprends avec les nuages.
J’apprends à rester en place, et à vivre dans le silence.
J’apprends à garder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J’apprends la patience et aussi l’ennui .
J’apprends que la tristesse du cœur est un nuage, et nuage aussi le plaisir .
J’apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencersans me lasser.
« Grand-mère, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? »
Parce qu’il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains,
à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieuxde chaque journée;
parce qu’avec l’élan de la vague et le long retrait des marées,
J’apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J’apprends qu’il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur,que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs cœurs dans nos cœurs.
J’apprends qu’on avance mieux en se donnant la main, que même un corps immobiledanse quand le cœur est tranquille.
Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.
« Et avec tout ça, pour finir, qu’apprends-tu donc grand-mère ? »
J’apprends, dit la grand-mère à l’enfant, j’apprends à être vieille !Joshin Luce Bachoux...
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Par Chemin du Rêve le 24 Février 2019 à 19:05
" Abats les murs derrières lesquels tu te blottis.
Et avance.
Avance.
Crée toi-même la lumière dont tu as besoin ''.
- Charles Juliet.» Aimer ce n’est pas renoncer à sa liberté,
c’est lui donner un sens. »
– Marc Levy
" Aime-moi pour ce que tu vois de moi quand
tes yeux sont fermés,
pour ce que tu entends quand je ne dis rien
et si tu restes avec moi,
je t'apprendrai à voler,
et toi,
tu m'apprendras à rester. "
Prière amérindienne
"Aimer n’est pas recevoir comme autant d’hommages la présence de l’autre, le son de sa voix, la douceur de ses gestes, mais lui donner la meilleure part de soi."
Francis Bossus
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Par Chemin du Rêve le 15 Février 2019 à 19:20
Elles sont belles, les femmes qui ressentent les histoires.
Des histoires vécues.
Celles dont chaque regard semble dire " tu te souviens de cette fois..",celles qui sont la somme de toutes " ces fois ".
Elles sont belles les femmes qui pleurent quand elles sont tristes et même quand elles sont contentes.
Celles qui nagent en haute mer pour atteindre les choses qu'elles veulent.
Celles qu'on n'aiment jamais, pourtant elles sont magnifiques.
Celles qui restent à la surface de toutes leurs forces pour ne pas tomber à nouveau.Elles sont belles les femmes qui suivent les pas d'un amour nouveau et arrivent à marcher
sur des falaises et des sommets très hauts sans avoir jamais peur,
car la peur vient toujours après, quand il n'y a plus d'amours et de pas à suivre.
Elles sont belles les femmes qui se souviennent, qui espèrent,
qui savent et pardonnent.
Celles dont chaque baiser est une promesse.Elles sont belles les femmes qui cherchent leur morceau d'infini en ce temps fini.
Celles qui cherchent le leur pour toujours.Elles sont belles les femmes désordonnées, celles qui font quelque chose, sans maquillage,
sans fictions, celles qui déplacent les regards en suivant les pensées.
Elles sont belles les femmes qui s'enthousiasment, celles-ci savent se faire aimer
parce qu'elles savent, d'abord, aimer.
Avec cette douceur en plus ... ❤
~ A Fleur de Mots
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Par Chemin du Rêve le 8 Février 2019 à 17:09
À 20 ans, j'avais tout mon temps
La vie était belle, puis j'étais intelligent
Rien n'était trop dur, rien n'était trop haut
Aux défis de la vie, je levais mon chapeau.À 30 ans, j'étais encore fringant
Ah ! C'était facile, j'avais du talent
Puis je m'amusais, je voyageais partout
Faut dire que j'trimais des heures de fous.Mais à 40 ans, j'ai réalisé
Tout à coup que j'avais un passé
Fallait courir, regarder en avant
Pour ne pas m'ramasser au dernier rang.À 50 ans, j'étais encore capable
Mais j'suis devenu plus raisonnable
Mon corps ralentit, fit quelques soubresauts
Mon ossature prédisait la météo.Suis-je encore bon, suis-je encore fort ?
Selon mes enfants, "j'ai pas rapport"
Aux nouvelles de 22 heures parfois je m'endors
Sans compter des moutons et ce, sans remords.À 60 ans, je veux être élégant
Mes yeux sont plus faibles, mes gestes plus lents
Mais fort heureusement
J'ai encore toutes mes dents.À 60 ans, j'écoute mon coeur
Enfin, je reconnais le bonheur
À 60 ans, j'ai finalement compris
Que l'important dans la vie n'a pas de prixAuteur Inconnu
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