• Conjugaison du verbe aimer....

     

     

    Conjugaison du verbe aimer....

     

     

     
    Sur le livre de la vie, les jours tombent, en goutte à goutte.
    Comme des mots qui s'alignent, et des accents qu'on ajoute.
    On écrit le verbe aimer. On le conjugue à tous les temps.
    Mais le livre n'est pas clos, et ses pages feuilletées au vent.
     
    Le présent devient passé, et les cœurs se quittent en route.
    Les souffrances prennent place, là il n'y a aucun doute.
    Les nuages sont en plein été, même les étoiles s'en vont.
    Jusqu'à la lune qui nous oublie. C'est une histoire d'antan.
     
    Il faut pour en guérir, le traduire en poème,
    Extraire tous les maux, qui saignent du mot "je t'aime",
    Enlever le surplus, de tendresse malmenée,
    De ce triste coeur, qui ne saurait que pardonner.
     
    Je pose les questions aux âmes infidèles,
    Qui enchaînent les cœurs, par de fausses ficelles.
    Quand l'amour est à votre portée, pourquoi tant de cruauté ?
    Et quand vous l'achevez, dites le moi ? Comment vous vous sentez ?
     
    L'amoureux que nous conte une histoire d'autrefois,
    Creusait des tunnels profonds, usant jusqu'à des fins doigts,
    Pour aller ôter à sa chérie, les larmes des yeux,
    Et juste arrêter le temps qui coule, pour vivre à deux.
     
    Il faut de leur roman, écrire le premier chapitre.
    De leur sang en coule l'encre et l'amour est le titre.
    Si à toutes nos traditions, aimer est tel un péché,
    La phrase est suspendue et elle reste inachevée.
     
    A chaque page, les signatures sont là, noires sur blancs !
    Et la route pleine de virages, on croit voir un serpent !
    Le désir fait un chantage. C'est à prendre ou à laisser.
    La vie ! il lui faut un formatage, comme on fait au PC.
     
    Les gouttes tombent au carrelage, comme siffle le vent.
    Les arbres perdent à leur feuillage, de quoi couvrir les bancs.
    Entre les lourds nuages, on aperçoit Cupidon blessé,
    Il entre dans son coquillage, car il ne sait pas tricher.
     
    Au bout de ses flèches, sont accrochés des drapeaux blancs.
    A sa voix tant de faiblesse, qu'il n'y a plus de chants,
    Ni les battements de tambour, sortant du fond du cœur.
    C'est la fin d'un roman, abandonné à la rumeur.
     
    Auteur inconnu
     
     

     

    @maryse31
    « Si....A toi qui pleure mon départ... »
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