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Par Chemin du Rêve le 7 Août 2018 à 13:41
On aimerait parfois, être quelqu’un d’autre
N’a-t-on pas déjà vécu la même chose
Sauf peut-être, quelques rares exceptions
Qui ont un meilleur contrôle de leurs émotions
On voudrait pouvoir mieux nous exprimer
On voudrait trouver, des sujets à discuter
Faire que notre vie soit plus facile
Ne plus nous enfermer dans une coquille
On voudrait aussi, attirer les regards
Ne plus seulement penser que c’est le hasard
Qu’on ne le fasse pas par compassion
On voudrait être visible pour d’autres raisons
On ne voudrait plus, être angoissée
On ne voudrait plus nous questionner
On voudrait avant tout, avoir un but
Etre capable de faire face à l’inconnu
Au fond, on voudrait être quelqu’un d’autre
Moins timide, à l’aise, tout comme les autres
Mais a-t-on pensé, que ces gens autour de nous
Voudraient souvent eux, être comme nous
Beaucoup de gens, ont sur nous leurs yeux
Et bien souvent, nous comparent à eux
Ils voudraient, être quelqu’un d’autre
Avoir une façon d’être, tout comme la notre...Texte Claude Marcel Breault 14 déc. 2011
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Par Chemin du Rêve le 7 Août 2018 à 13:33
Un appel qui ne vient pas,
Une personne qui ne revient plus,
Une lettre qu’on ne reçoit pas,
Un enfant qu’on ne voit plus,
Une jeunesse qui n’est plus là,
Un amour qui semble perdu.
Tu t’attardes à faire revivre
Ce passé qui demande à mourir.
Et tu perds ton temps à retenir
Une illusion qui te fait souffrir.
Arrête de t’enfuir dans tes souvenirs.
Et de faire vieillir ton avenir.
Il est temps de te ressaisir,
Et à nouveau,
tu te dois de revivre....
Laisse au présent la chance de te séduire,
Et au futur le bonheur de t’épanouir.
Tout ce que la vie a de beau, elle va te l’offrir.
Il suffit de lui sourire et de t’ouvrir.
Le chemin pour y parvenir
Est de lâcher prise, ne plus retenir,
Laisser aller, afin de grandir.
Et à nouveau tout accueillir...Richard Migneault
Richard Migneault
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Par Chemin du Rêve le 6 Août 2018 à 15:12
« Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée.Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas,
le bruit du vent dans les feuilles,
le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis.
Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés.
Je suis poli, voilà.
Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés.
Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent,
on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a.
On se plaint de ce que l'on voudrait avoir.
Drôle de mentalité! Se contenter, ce n'est pas péjoratif.
Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. »
Olivier de Kersauson
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Par Chemin du Rêve le 28 Juillet 2018 à 13:44
"Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants.
Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeurde chacun sont souvent à découvrir.
Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour,car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.
Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable"
Jacques Brel
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Par Chemin du Rêve le 28 Juillet 2018 à 11:05
Moi aussi tu sais,
Il m'est arrivé un beau matin,
De devoir repenser ma vie.
J'en avais gaspillé plus de la moitié,
Dans l'oubli. A ne penser qu'aux autres.Tout comme toi, peut-être,
Je me souviens très bien du matin,
Où je suis entrée en conversation avec moi-même.Ce ne fut pas facile au début,
De revoir ces images de ma vie en lambeaux,
Mais je voulais les regarder, j'avais laissé tellement de gens,
Jouer avec mon coeur,
Tellement de gens. Détruire mon âme,et me blesser.J'avais du regret,
Pour le mal que je me suis laissé faire par eux
Et ce matin-là,c'était comme dans un rêve,
Plus j'essayais de me parler, plus, je me sentais étrangère,
A ma propre vie.Là j'ai beaucoup pleuré,
Et j'ai osé pour la première fois,
Me regarder et m'écouter.
J'ai vu alors la femme que j'étais vraiment,
Et je me suis pardonné.Pardonnée de m'être oublié.Toute ma vie,
Je me suis sentie fragile et démunie,
C'est pour ça d'ailleurs que j'écris.Je suis une rêveuse,
Une solitaire.Une petite femme éphémère,
Avec un coeur grand comme l océan,
Qui a aimé jusqu'au bout de son sang.Il y a toujours des larmes dans mes yeux.
Ça c'est pour toutes les fois,
Où je n'ai pas voulu baisser les armes.
J'aurais pourtant dû comprendre bien avant,
Qu'entre deux pays, Il y a un océan.J'ai passé plus de la moitié de ma vie dans le rêve,
Maintenant je n'ai plus besoin d'anesthésie,
Je veux vraiment parler, à la femme que je suis.Ce matin-là j'ai effacé de ma vie,
Tous les souvenirs amers, les mauvais rêves,
Et tout ce qui m'avait fait souffrir.
Je n'ai gardé que le merveilleux,
Et c'est là que les larmes sont revenues dans mes yeux.Là j'ai souris, Et j'ai compris,
Que je ne serais plus jamais seule pour pleurer.Je venais à peine de me rencontrer.
Claire De La Chevrotière
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