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Je me demande si tu serais fier de moi si...
Je pense souvent à toi.
Et parfois, je me sens bête, je base mes décisions et mes actions en fonction
de quelqu’un à qui je ne peux plus demander d’avis,
je remets en question mes choix à cause de mots que j’entends seulement
dans ma tête, que tu ne dis plus à voix haute.
Je me demande où tu es maintenant.
Si tu joues aux cartes au paradis, si tu parles aux oreilles de tous
les étrangers que tu rencontres là-haut,
si tu remplis le ciel avec l’éclat de ton sourire.
Je me demande si tu me regardes,
si tu secoues la tête quand je fais quelque chose d’insensé,
si tu ris quand je tombe sous le charme d’une personne stupide.
Je me demande si tu parles de moi aux autres anges,
si tu racontes comment j’étais enfant, la personne que j’espère devenir.
Je me demande si tu es fier de moi, si tu étais fier de moi si
tu serais encore en vie.
C’est long sans toi ici.
Je sais que je n’ai pas été la seule personne blessée par ta disparition.
Je sais que c’est égoïste de penser à mes souffrances quand on compare ce que
tes proches ressentaient, et ressentent toujours.
Mais parfois, quand je regarde les vagues s’écraser sur les rochers sur le rivage,
ou que je suis les mouettes qui se cachent derrière les nuages quand je m’assois sur cette petite colline,
je me demande ce que tu me dirais, si tu le pouvais.
Je me demande si tu me dirais de continuer à écrire.
Je me demande si tu me dirais de me débrouiller et d’arrêter de m’inquiéter
autant à propos de l’amour.
Je me demande si tu me serrerais dans tes bras pour me dire
de parler plus souvent à Dieu.
Je me demande si tu suis mes traces, si tu me pousses lorsque je suis
à bout de forces.
Je me demande, quand il pleut et que je me réveille au milieu de la nuit
à cause des gouttes qui heurtent ma fenêtre,
si tu me rappelles que je suis ici et que je suis aimé.
Je pense à toi quand c’est nuageux.
Lorsque le ciel se prépare pour un beau coucher de soleil,
mais que la couleur est cachée sous les nuages, j’attends patiemment.
Je pense à quel point tu étais toujours calme, serein, même dans
tes derniers instants.
Je pense à la façon dont tu avais l’habitude de me rendre dingue,
mais combien c’est vrai, les petites choses nous manquent toujours
quand elles ne sont plus là.
Parfois, je me demande ce que tu penses de moi.
De mes couvertures étendues sur mon lit et des cahiers d’écriture en désordre
qui remplissent toutes les étagères vides.
Des relations que j’ai construites,
des mots que j’écris parfois qui me paraît si proches que c’est comme
si mon cœur faisait
couler du sang sur la page.
Je me demande si tu aurais lu ma poésie si tu étais encore en vie.
Si tu bougerais encore la tête en écoutant ma musique.
Je me demande si tu me pardonnerais de ne pas t’avoir aimé autant
que j’aurais dû quand tu étais là.
J’espère que tu verrais combien je le fais maintenant.
Certains jours comme aujourd’hui, j’écoute les voitures qui se précipitent
dans les rues animées.
J’ouvre mes stores et regarde les nuages flotter paresseusement sur le ciel.
Je me rappelle que c’est la seule vie qui m’a été offerte,
et qu’on ne m’a pas promis l’éternité
Je me rappelle que ton temps sur cette Terre s’est écoulé,
mais ton amour ne disparaîtra jamais.
Et je vais essayer de continuer à vivre comme tu l’as fait, de tout ton cœur,
jusqu’à ton dernier souffle.
J’espère honorer ta mémoire dans ma façon de vivre et d’aimer.
Et j’espère te rendre fier, même si tu n’es plus là pour le voir.
Source Je me demande si tu serais fier de moi si tu étais toujours en vie : thoughtcatalog.com
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Commentaires
bonjour ma janine
j'en ai les larmes aux yeux
bien sur que ton mari voit ce beau poéme
pour lui ,et combien tu l'aimais
en le voyant ,avec ce beau sourire
je sais que c'était une trés bonne personne
et j'aurais l'avoir en ami
et tu sais ma janine,il seras chaque jour prés de toi
pleure ,cela fait du bien
et fait comme moi ,je parle tout les jours a ma soeur
elle me manque tant
je te fait de gros bisous
surtout ,continue ton blog
il seras heureux ......