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٠·.٠·˙˙˙Il y a, les, le, la ٠·.٠·˙˙˙
Il y a les mots que l'on ne dira pas
Et les cris d'un loup aux abois
Il y a la chaleur qui assomme nos pas
Et le froid qui nous glace tout bas
Il y a les regards que l'on ne voit pas
Et ceux qui nous blessent ici-bas
Il y a les peut-être et les peut-être pas
Les je ne sais pas et les pourquoi pas
Il y a la politique qui affame son peuple
Avec ses pourparlers avec ses blablablas
Et la misère qui pendant ce temps-là, remplit son cabas
Il y a la terre qui souffre et s'essouffle
Pendant que le monde essaie de reprendre son souffle
Il y a les gens bien-pendants et tous les faux-semblants
Qui inondent nos ondes pour se répandre dans nos pensées
Et pendant que le monde sombre
Il y a toi, il y a moi, il y a nous
Bercés par la ronde des mots
Restons dans notre bulle, en elle où l'on se dissimule
Bien cachés nous regardons le monde changer
Il y a la tristesse que l'on ne voit pas
Et les pleurs quand il est trop tard pour agir
Il y a le meilleur que le pire puisse nous donner
Il y a le temps qu'il fera ou pas
Il y a des silences qui nous blessent
Et des cris comme des SOS
Il y a aussi des SDF
Qui crèvent un peu partout ici ou la-bas
Il y a les je t'aime et les moi pas
Les tu ma manques et les pas moi
Les cicatrices qui ne se refermeront pas
Et le temps qui ne s'éclaircit pas
Et au milieu de tout cela
Il y a toi, il y a moi, il y a nos
Oublions le monde qui nous entoure
Et dansons jusqu'au lever du jour
Il y a les patrons qui se remplissent leurs poches
Et emplissent leurs verres à la sueur du front de leurs frères
Il y a la mort qui nous attend tous
Et la vie qui est bien trop courte
Il y a l'amour que l'on se donne
Et les belles paroles que l'on empoisonne
Il y a les secrets que l'on se dit tout bas
Et les qu'en-dira-t-on qui volent en éclats
Il y a le ciel et l'enfer
Et entre ces deux-là
Il y a toi et moi
Et ce monde proche du coma
Il y a les vieux qu'on ne regarde même plus
A croire qu'ils sont déjà perdus
Il y a les enfants que l'on bat
Et les personnes qui ne les aident pas
Il y a les vols, il y a les viols
Il y a cette putain d'injustice qui nous colle aux pas
Il y a la liberté qu'on croit avoir
Et celle que l'on nous fait croire
Il y a la vie il paraît qu'elle est belle
Mais qu'en penserait l'enfant qui meurt de faim
Le gosse que l'on tabasse
Et la gamine de quinze ans que l'on force à se prostituer
Il y a tant de chose que l'on suppose
Et pour chaque chose il y a son contraire
Il y a le oui et le non
L'amour ou la raison
Et au beau milieu de tout ça
Il y a toi, il y a moi
Et la terre entière qui semble tourner à l'envers
Puis il y a aussi les si...
Mais cela fera surement l'objet d"un autre récit...
Auteur Inconnu
@maryse31
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Commentaires
bonsoir
et oui beaucoup de vérité dans cet écrit
merci de ton passage
bonne soirée
amitiées